Assumer son engagement

La solitude tragique de l'homme de la morale

Étude d'un exemple : assumer son engagement

 

par Franck BENHAMOU

 

Franck

 

L'homme de la morale s'impose toute sortes d'obligations qui n'ont comme fondement que la personne elle-même. L'homme est seul avec lui-même, constamment. L'homme de la loi, lui n'est pas seul, il reçoit ses ordres d'un ailleurs, et sa règle de vie n'est pas personnelle, d'ailleurs l'élaboration de la loi est toujours un exercice dialectique. Certes l'homme de la morale tentera de prouver qu'il n'est pas seul dans son monde et sera 'révulsé ' dès qu'il observera que sa morale n'est pas aussi universelle qu'il le prétend, mais cette réaction ne peut être qu'affective et sans suite : comment montrer à l'autre que la morale est universelle ?

L'on admettra sans peine qu'il faut « accomplir ses promesses », et que ceci relève de la morale la plus élémentaire...peut-être même de la loi ? J'aimerai tester sur cet exemple précis ce que j'annonçais fièrement dans l'introduction précédente, et montrer les conséquences pratiques selon que l'on s'insère dans tel ou tel monde. L'objectif étant de montrer que si parfois certaines injonctions talmudiques semblent relever de la morale, la facture légale qui traverse l'ensemble de la Torah orale leur donne une orientation particulière.

 

 

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